Sans toi, la vie sans toi,sans toi est obsession,
Abritant sous son toit le tombeau des passions.
Depuis qu'il est un fait, la vie n'en est plus une,
Sans toi m'a dérobé aux clartés de la Lune.
Sans toi est garnison séquestrant ma pensée,
Torturant mes remords, menottant les beautés.
Il est geolier des liens qui m'unissaient au monde,
Sans toi est la censure surveillant mes rondes.
Quand mes larmes ont coulé, j'ai compris les bannis,
Dépourvus de leur toi, à la merci des pluies,
Mais j'ignore au fond d'eux ce qui les pousse encore,
A relever les yeux quand frémissent leur corps,
Dans le froid de ces nuits qui agressent le mien,
Recouvrant ma peau nue de l'absence du tien.
Il n'est pas de chaleur quand sans toi je m'endors.
Je suis le chevalier à pieds, sans toison d'or,
Subissant la défaite, s'avouant vaincu.
Je suis le chevalier qui ne se battra plus.
Je suis son destrier dont la selle est à terre,
Et je suis son épée fatiguée par les guerres.
Sans toi m'a désarmé des plus belles jouissances,
Qui portaient mes armées à travers les souffrances.
La conquête est passée et ma chute s'amorce.
Je suis déraciné, face à toi, sans écorce.
Que faut-il que je fasse pour qu'on me délivre ?
Offrez moi par pitié une raison de vivre.
Je quémande l'envie, donnez moi une ardeur,
Je ne vois rien ici qui enflamme mon coeur.
Accordez moi un goût, un soupçon de passion.
Permettez que j'empreinte votre tentations.
Car sans toi a pillé mon jardin d'existence,
Pour n'y laisser pousser que les fleurs de l'absence.
Karolus.
Abritant sous son toit le tombeau des passions.
Depuis qu'il est un fait, la vie n'en est plus une,
Sans toi m'a dérobé aux clartés de la Lune.
Sans toi est garnison séquestrant ma pensée,
Torturant mes remords, menottant les beautés.
Il est geolier des liens qui m'unissaient au monde,
Sans toi est la censure surveillant mes rondes.
Quand mes larmes ont coulé, j'ai compris les bannis,
Dépourvus de leur toi, à la merci des pluies,
Mais j'ignore au fond d'eux ce qui les pousse encore,
A relever les yeux quand frémissent leur corps,
Dans le froid de ces nuits qui agressent le mien,
Recouvrant ma peau nue de l'absence du tien.
Il n'est pas de chaleur quand sans toi je m'endors.
Je suis le chevalier à pieds, sans toison d'or,
Subissant la défaite, s'avouant vaincu.
Je suis le chevalier qui ne se battra plus.
Je suis son destrier dont la selle est à terre,
Et je suis son épée fatiguée par les guerres.
Sans toi m'a désarmé des plus belles jouissances,
Qui portaient mes armées à travers les souffrances.
La conquête est passée et ma chute s'amorce.
Je suis déraciné, face à toi, sans écorce.
Que faut-il que je fasse pour qu'on me délivre ?
Offrez moi par pitié une raison de vivre.
Je quémande l'envie, donnez moi une ardeur,
Je ne vois rien ici qui enflamme mon coeur.
Accordez moi un goût, un soupçon de passion.
Permettez que j'empreinte votre tentations.
Car sans toi a pillé mon jardin d'existence,
Pour n'y laisser pousser que les fleurs de l'absence.
Karolus.
