La Nature est notre temple
Une cloche tinte
dans le lointain
parmi la nef du vent,
parmi les vaisseaux des sentes,
la scansion de nos escarpins
brise
par à-coups
l’hymne de douceur de l’aurore.
Nos robes de bure
flottent
dessus
les lys des bocages,
les oiseaux bercent
la mélodie de notre amour.
Viens ma mie,
allons découvrir
les strophes de soleil
qui
bercent
les haillons des herbes,
la Nature est notre temple
dans lequel
nous puisons
les rimes de nos émois.
Entends-tu
les cantilènes des sèves
qui
s’écoulent
sur
les troncs des arbres,
entends-tu
le flux et le reflux
des hampes d’écume
sur
les
grèves du Loir ?
Vois,
les vaguelettes s’échouent
au gré
des hanches d’infini,
tandis que
nous marchons
main da la main
au gré des chemins.
Ta paume tremble
dans
la mienne, mon Epousée,
prends mon châle de soie,
ma toute douce,
et couvre ta gorge fragile,
et
rentrons en notre borde.
Demain,
nous reprendrons
notre promenade,
et,
face aux étoiles,
face aux violettes des chemins,
je te crierai de nouveau mon amour,
pour des siècles et des siècles !
Sophie Rivière
Une cloche tinte
dans le lointain
parmi la nef du vent,
parmi les vaisseaux des sentes,
la scansion de nos escarpins
brise
par à-coups
l’hymne de douceur de l’aurore.
Nos robes de bure
flottent
dessus
les lys des bocages,
les oiseaux bercent
la mélodie de notre amour.
Viens ma mie,
allons découvrir
les strophes de soleil
qui
bercent
les haillons des herbes,
la Nature est notre temple
dans lequel
nous puisons
les rimes de nos émois.
Entends-tu
les cantilènes des sèves
qui
s’écoulent
sur
les troncs des arbres,
entends-tu
le flux et le reflux
des hampes d’écume
sur
les
grèves du Loir ?
Vois,
les vaguelettes s’échouent
au gré
des hanches d’infini,
tandis que
nous marchons
main da la main
au gré des chemins.
Ta paume tremble
dans
la mienne, mon Epousée,
prends mon châle de soie,
ma toute douce,
et couvre ta gorge fragile,
et
rentrons en notre borde.
Demain,
nous reprendrons
notre promenade,
et,
face aux étoiles,
face aux violettes des chemins,
je te crierai de nouveau mon amour,
pour des siècles et des siècles !
Sophie Rivière