J’aimerais comme avant pouvoir courir vers toi Si t’étais disponible prompt à venir vers moi ! Quand nous laissions l’amour nous souder l’un à l’autre Chacun s’évertuant, d’être à l’écoute de l’hôte ! Il ne nous suffisait qu’échanger un regard ; Que d’emblée nous fassions le partage du nectar ! Comme nous jubilions d’être amoureux fous ! Le désir s’embrasant rendant nos corps jaloux ; Nous faisait succomber au bonheur d’offrir ; Ce qui de l’autre l’emporte à l’extrême du plaisir ! En savourant d’ivresse le fruit doux de l’amour Que nous pensions cueillir jusqu’à la fin des jours. Quel dommage qu’à la longue se soit ténu l’élan Le don de soi n’étant plus aussi important ! Comme jadis où le feu, la fougue de la jeunesse ; Donnaient notre union son cachet d’allégresse. Mais l’insatiable désir bien loin d’être éternel; A subit l’érosion et pris un jour des ailes ! Peu à peu, annihilant la spontanéité ! Qui nous plongeait au cœur de la félicité ! Guy